Les déchets de pêche… mortels pour la faune sauvage !

10/03/2017

CSOL-cygneFils de pêche, plombs, leurres, hameçons… Les déchets de pêche piègent chaque année des milliers d’animaux avec des conséquences terribles et trop souvent fatales ! À l’occasion de l’ouverture de la pêche pour les rivières de catégories 1[1] samedi 11 mars 2017, l’ASPAS dénonce une fois de plus ces atteintes à la faune sauvage.

Ces pièges silencieux abandonnés dans la nature laissent des animaux estropiés ou encore morts d’épuisement au terme d’une agonie sans nom.

Les fils de pêche emberlificotés autour des membres les entravent. Parfois les fils forment des garrots qui entraînent une nécrose des chairs, voir coupent la patte ou l’aile. L’animal est condamné.Volée de piafs

Un hameçon pris dans le bec ou avalé ne permet plus à l’animal de s’alimenter. S’il ne meurt pas d’épuisement, ce sont les infections qui l’emporteront.

Les fils des pêcheurs qui ratent leur lancer atterrissent parfois dans les arbres alentours. Ces pièges font alors des victimes en plein vol. Hiboux, milans noirs, merles… ou même encore chauve-souris se retrouvent empêtrés et se débattent jusqu’à épuisement ; se pendent ou se noient.

Cette liste non exhaustive pourrait être complétée par l’expérience des centres de sauvegarde pour la faune sauvage qui prennent en charge les espèces de ces pièges mortels.

Oiso©Pour éviter ces milliers de victimes, des gestes simples peuvent êtres faits.

À l’aide de son dépliant pédagogique et d’une vidéo inédite, l’ASPAS veut sensibiliser et informer tous les acteurs et les usagers des zones humides, plans d’eau, rivières… Des conseils pour limiter l’impact des déchets de pêche sur la biodiversité sont également disponibles sur le dépliant.

Pour les uns, les bons gestes seront de ne pas laisser traîner ses résidus de matériel de pêche et d’éviter de pêcher dans des zones à risque d’accrochage. Du bon sens certes mais qui épargnera beaucoup de vies sauvages ! Pour les simples promeneurs et amateurs de nature, le plus immédiat et le plus simple sera de ramasser les déchets de pêche.

Ensemble agissons contre ces pièges mortels pour la faune sauvage !

[1] Cours d’eau ou le peuplement piscicole dominant est constitué de salmonidés (truites, saumons.)

Télécharger le dépliant « déchets de pêche, même morts il tuent encore »

Enregistrer