URGENT : Donnez votre avis sur l’arrêté encadrant la pratique de la vénerie

23/01/2014

Déterrage (Meles)Le Ministre de l’Écologie, du Développement Durable et de l’Energie consulte le public sur le projet d’arrêté modifiant l’arrêté du 18 mars 1982 relatif à l’exercice de la vénerie. Ce texte vise à encadrer un peu mieux la pratique de la vénerie sous terre, ou déterrage, mode de chasse qui concerne renards, blaireaux et ragondins. Le projet d’arrêté ainsi que sa notice explicative sont consultables ICIVous pouvez participer en envoyant votre avis via le formulaire proposé sur cette page.

La consultation est ouverte jusqu’au 12 février 2014 inclus

La position de l’ASPAS est la suivante.

Tout d’abord, il convient de rappeler toute notre opposition à cette pratique barbare dont nous demandons l’interdiction pure et simple.

Quant au projet soumis à consultation, il présente des avancées incontestables, et notamment :

  • l’encadrement de la mise à mort de l’animal capturé (aujourd’hui, les veneurs qui capturent un animal en font ce qu’ils veulent, jusqu’à le donner en pâture aux chiens de chasse),
  • la remise en état obligatoire du terrier,
  • l’arrêt de l’opération en cas de présence d’une espèce protégée dans le terrier concerné,
  • l’interdiction pure et simple des concours et compétitions de vénerie sous terre !

L’ASPAS ne peut que se réjouir de ces modifications réglementaires.

Cependant, ce projet aurait également pu prévoir :

  • la suppression de la période complémentaire de vénerie sous terre du blaireau, qui peut se pratiquer dès le 15 mai, en pleine période de dépendance des jeunes,
  • l’arrêt de l’opération en cas de présence dans le terrier concerné d’une espèce dont le déterrage n’est pas autorisé à cette période. Renards et blaireaux peuvent utiliser les mêmes terriers, or le déterrage du renard est possible toute l’année alors que celui du blaireau n’est jamais autorisé du 15 janvier au 15 mai.
  • les conditions dans lesquelles l’animal capturé peut être relâché (mise hors de portée des chiens de chasse s’il est relâché immédiatement, et dans les autres cas, que soient précisées la durée et les conditions de la détention, du transport, du lieu du lâcher…)
  • un protocole précis de remise en état du site détruit (les veneurs qui prennent le temps de
    remettre le site en état se contentant de reboucher grossièrement les terriers),
  • la limitation du nombre d’équipages par département, ainsi que l’autorisation de ne pratiquer leur « loisir » que sur le département qui a délivré l’attestation de meute, afin d’empêcher une pression de déterrage trop importante.

Vous pouvez exprimer votre opinion en adaptant avec vos propres mots l’avis de l’ASPAS, en insistant sur les points qui vous paraissent importants. Un avis personnalisé aura en effet plus de poids que plusieurs réponses reprenant le même modèle, au mot près.

Nous comptons sur votre mobilisation,
merci d’avance pour votre participation.
L’équipe de l’ASPAS
 
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