3 mars, Journée Mondiale de la Vie Sauvage, l’ASPAS à la fête !

28/02/2014

L’ONU a décidé une « Journée Mondiale de la Vie Sauvage » tous les 3 mars afin de communiquer sur l’urgence de protéger la nature et les animaux. L’ASPAS, qui travaille à leur défense depuis plus de trente ans, fête un excellent bilan : quelque 500 000 animaux sauvés, et des espaces naturels reconnus au niveau international. Champagne bio !

Exigeante, l’Association pour la protection des animaux sauvages (ASPAS) inscrit quotidiennement son action dans le cadre international préconisé et unanimement reconnu par les 193 membres de l’Assemblée de l’Organisation des Nations Unies.

Depuis plus de trente ans, l’ASPAS se bat sur le terrain et obtient des résultats concrets. Grâce à ses victoires juridiques contre la réglementation archaïque sur les « nuisibles », elle a permis de sauver plus de 500 000 renards, martres, putois ou geais des chênes. Elle continue à se battre contre la violence des pièges tuants, qui suppriment aveuglément des animaux domestiques et des espèces menacées (chats, chiens, hérissons, genettes…), contre des modes de chasse barbares (pièges à glu, matoles, collets, vènerie sous terre), et pour la protection des espèces en danger (grand tétras, tétras lyre, canard chipeau…).

Pragmatique, l’ASPAS a fait l’acquisition de grandes surfaces de milieux naturels qui sont entièrement rendues à la vie sauvage, sans intervention humaine (ni chasse, ni exploitation forestière ou agricole), contrairement aux parcs nationaux et aux réserves naturelles. Ces acquisitions ont été financées uniquement par les dons et legs des adhérents et l’aide de fondations privées, sans un seul centime de subvention publique. Le premier de ces sites, sur le massif du Grand Barry (Drôme) a été labélisé « Réserve de Vie Sauvage ». Un label créé et déposé par l’ASPAS répondant aux exigences les plus élevées de l’UICN International*. Reconnue internationalement, cette Réserve de Vie Sauvage a intégré il y a un mois le
réseau international de « Rewilding Europe ». Il en est le premier site français. D’autres réserves de l’ASPAS suivront en Bretagne, en Vallée du Rhône, etc.

Militante, totalement indépendante financièrement, l’ASPAS, agit concrètement sur le terrain et s’inscrit réellement dans les critères des politiques internationales. Loin des discours et des vœux pieux, sans reconnaissance d’un État français bien piètre en écologie, l’ASPAS se bat pour la vie sauvage. Et gagne du terrain.

*Catégorie 1b : zone de nature sauvage, consacré à la protection des ressources sauvages

En savoir plus sur le Conservatoire ESPACE de l’ASPAS